EDMONTON NEWS: L'heure est au bilan!

Force est d'admettre qu'a l'aube des premières séries de Benoit Lavigne comme directeur général des Oilers d'Edmonton, ce dernier a fait face à beaucoup de critiques et il continue selon les échos d'être considérés par plusieurs comme un négligé dans la série que ses Oilers entreprendront face aux Coyotes de Phoenix.

Le Edmonton News s'est permis d'analyser en détail l'étendu du travail effectué par son nouveau DG. Les Oilers ont connu une très belle saison et sont parvenu à terminer au quatrième rang dans l'Ouest avec une récolte très impressionnante de 101 points. Cette récolte leur confère le troisième rang dans toute la ligue sur un pied d'égalité avec leur grands rivaux de l'Alberta, les Flames de Calgary qui ont du lutter jusqu'à la toute fin pour conserver leur premier rang dans la division Nord-Ouest. Dès son arrivée, Benoit Lavigne a démontré sa volonté de mener son équipe à un autre niveau alors qu'il a commencé par annoncé que des changements étaient à prévoir chez les joueurs. Il s'est mit au travail rapidement en envoyant sous d'autres cieux des joueurs aussi talentueux que Brad Richards, Mezsaros, Martin Erat et à la toute dernière journée des transactions, Martin Brodeur et Scott Niedermayer.

Selon la perception générale, plusieurs semblent avoir l'impression que Benoit Lavigne a bénéficié des succès de son équipe avant son arrivée et qu'il n'a maintenu qu'un rythme normal pour arriver à terminer où il est. Plus encore, suite aux transactions effectuées par les Oilers, certains avaient même annoncé que c'était la fin pour les Oilers et que l'équipe Albertaine se ferait écarter des séries de fin de saison. Benoit Lavigne a fait fit des commentaires et a décider d'effectuer un changement d'entraîneur qui semble avoir été bénéfique pour les succès de l'équipe.

L'impact de Benoit Lavigne sur les Oilers d'Edmonton est beaucoup plus grand que ce que certains ont vu. Avant l'arrivée de Benoit Lavigne, l'équipe avait disputé un total de 60 matchs. Les Oilers avaient réussit à se hisser au troisième rang dans l'Ouest en vertu d'une fiche de 30 victoires, 19 défaites, 11 matchs nuls et aucune défaite en prolongation. C'est donc dire que les Oilers avaient amassé un total de 71 points. Cette récolte signifie donc que les Oilers ont réussit à maintenir un taux de récolte de points de 0.592 avant le changement de directeur. Ces statistiques sont déjà plutôt interessante mais ça n'a pas semblé impressionner Benoit Lavigne. Depuis la venue du nouveau DG à Edmonton, les Oilers ont disputé 22 matchs et ont réussit à récolter 12 victoires, 4 défaites, 4 matchs nuls et 2 défaites en prolongation. Ça signifie que depuis le changement de DG, les Oilers ont maintenu un taux d'efficacité de 0.625 ce qui représente une hausse considérable par rapport à l'ère pré-Benoit Lavigne. Benoit Lavigne a travaillé d'arrache-pied pour revamper le club-école des Oilers et permettre au club d'avoir un certain avenir. Il a donc réussit à aller chercher un total de 5 choix de première et deuxième ronde pour les 2 prochains encans annuel. Benoit Lavigne a envoyé quelques joueurs d'impact ailleurs et a réussit a mettre la main au passage sur des joueurs tels que Jordan Staal, Mathew Lombardi, Zach Parise, Alexei Semenov, Ron Hainsey, Keith Ballard et James Howard. Encore une fois, on croyait qu'avec ces acquisitions, les Oilers avaient fait des mauvais choix mais les chiffres ne mentent pourtant pas. Depuis l'arrivée de Benoit Lavigne mais avant la date limite des transactions, les Oilers ont maintenu une fiche de 4 victoires, 4 défaites et 2 matchs nul pour un taux d'efficacité de 0.500. Les Oilers ont également toujours dans cette période enfilé 28 buts (moyenne de 3.11 par match) et accordé 31 buts (moyenne de 3.44 par match). Depuis la date limite des transactions, le club Albertain a littéralement explosé et s'est amélioré en tout point. Malgré les pertes de Richards, Meszaros, Niedermayer, Erat et Brodeur, les Oilers ont récolté rien de moins que 8 victoires, 2 défaites en temps règlementaire, 2 matchs nuls et 2 défaites en prolongation pour un taux d'efficacité de 0.714. Ces statistiques ne laissent aucun doute que les choix de Benoit Lavigne semblent lui sourirent. On aurait pu croire que les pertes de piliers en offensive et en défensive ainsi que la perte d'un gardien-vedette auraient des impacts dévastateurs sur l'attaque et la défensive des Oilers. Et pourtant...! Avant l'arrivée de Benoit Lavigne, les Oilers marquaient une moyenne de 3.44 buts par matchs. Cette moyenne s'est maintenu avec l'arrivée de Benoit Lavigne jusqu'à la limite des transactions. Par la suite, ce chiffre augmente à 3.67 buts par matchs en vertu d'une récolte de 44 buts en seulement 12 matchs. La diversité de l'attaque des Oilers et la chimie qui semble s'être installé à tous les niveaux dans l'organigramme des Oilers apportent des résultats plus qu'éclatant. Quand on regarde plus loin, la perte de Martin Brodeur semble n'avoir eu absolument aucun impact négatifs sur la défensive des Oilers. La défensive albertaine concédaient 2.78 buts par matchs avant l'arrivée de Benoit Lavigne. Entre l'arrivée de Benoit Lavigne jusqu'au départ de Martin Brodeur, cette moyene a explosée à 3.44 buts par match. Martin Brodeur est parti au Colorado, le forum s'est enflammé et ensuite?... ensuite les Oilers n'ont accordé qu'une moyenne de 2.42 buts par matchs.

Ces chiffres sont éloquent. Non seulement l'arrivée de Benoit Lavigne a stabilisée la situation dans la capitale Albertaine mais le DG a trouvé le moyen de faire mieux même si les résutlats des Oilers étaient déjà au-delà de toutes les attentes. Benoit Lavigne est un DG gagnant et il a réunit une équipe combative qui a une chance de remporter des matchs soir après soir contre n'importe quelle équipe, que ce soit les Flames, l'Avalanche ou les Canucks, les attaquants des Oilers semblent en mesure de marquer les buts opportuns alors que la défensive des Oilers effectue un travail colossal et que Johan Holmquvist s'est littéralement révélé comme étant un vrai numéro 1.

Malgré toutes les critiques, les chiffres parlent d'eux-même. Le Edmonton News n'a pas lésiné pour ressortir tous ces chiffres mais malgré tout, ça ne veut plus rien dire maintenant.

Les séries sont sur le point de commencer et les Oilers ont rendez-vous avec les Coyotes de Phoenix. Les Oilers représentent l'équipe qui a subit le moins de défaites de toute la LHMTL en saison régulière et ce même en combinant les défaites en temps reglementaires ET les défaites en prolongation. C'est même mieux que les Sharks de San Jose qui entrent en série comme grands favoris dans l'Ouest. Malgré tous ces points en faveurs des Oilers, malgré la tenue exemplaire des Oilers en fin de saison, ces dernier entrent quand même en série comme "underdog" contre les Coyotes qui possèdent un gardien de premier plan certe mais qui devront tout de même trouvé le moyen de stopper non pas un seul trio mais 20 joueurs qui matchs après match peuvent jouer les héros. On a vu les Connolly, Parise, Gaborik, Afinogenov jouer les héros mais des joueurs tels que Christensen, Shremp, Staal et compagnie peuvent également faire mal à l'adversaire et ça va compliquer considérablement la tâche des Coyotes.

La série que les Oilers et les Coyotes s'apprêtent à disputer devrait en être une de haut niveau entre une équipe que personne ne voulait affronter en première ronde (les Coyotes: Certains DG auraient affirmé dans l'annonymat qu'ils voulaient affronter tout le monde sauf les Coyotes) et une équipe sous-estimé qui a prouvé par ses résultats que les matchs ne se gagnent pas seulement avec des grosses vedettes et qu'il y a moyen de miser sur l'avenir en obtenant des résultats immédiatement.

Histoire à suivre...!